Nous sommes tous susceptibles d’être un jour témoins d’une crise cardiaque chez un proche ou une personne dans la rue. En cas de suspicion d’un infarctus du myocarde (douleurs ou sensation de serrement dans la poitrine, au cou, dans le dos ou les bras, fatigue, vertiges, rythme cardiaque irrégulier, anxiété, absence de réaction, difficulté à respirer) ou, pire, d’un arrêt cardiaque, il faut immédiatement appeler les secours et entreprendre les gestes qui sauvent.
3 gestes pour sauver des vies
1. Appeler le 144
Aux premiers symptômes d’une crise cardiaque, il est essentiel d’appeler immédiatement le 144, « Mieux vaut appeler les secours une fois de trop qu’une fois de pas assez » souligne le Dr Girod, « dans ma pratique, je constate que les victimes d’une crise cardiaque consultent parfois tardivement ».
2. Massage cardiaque
En cas d’arrêt cardiaque, le massage cardiaque permet au sang de continuer à circuler et à oxygéner les cellules du corps et surtout le cerveau. Cela peut sauver une vie en attendant l’arrivée des secours.
3. Défibriller le cœur
Le défibrillateur automatique externe permet, par un choc électrique, de relancer la pulsation cardiaque. Très simple d’utilisation, il n’est plus réservé exclusivement aux professionnels. L’appareil guide vocalement l’utilisateur étape par étape et délivre automatiquement, si nécessaire, un choc électrique. De plus en plus de défibrillateurs sont disponibles 24h/24 dans l’espace public.
« Il est absolument indispensable que toute personne adulte sache faire un massage cardiaque. En cas d’arrêt du cœur, chaque minute compte et il est crucial d’intervenir immédiatement afin d’augmenter les chances de survie de la victime. En principe, toute personne ayant suivi un cours de samaritain est à même de réaliser un massage cardiaque. Il est aussi important de faire des cours de rappel afin de garder les bons réflexes. Ainsi, toutes et tous sont invités à s’enregistrer en tant que Public Responder auprès de l’association Coeur Wallis. Grâce à un système de géolocalisation coordonné par la centrale d’alarme 144, ce réseau de bénévoles permet de fournir une intervention plus rapide auprès des personnes victimes d’un arrêt cardiaque.»
Dr Grégoire Girod
Vous souhaitez en savoir plus à ce sujet ?
Interview du Dr Grégroire Giroud
Liens utiles:
- Fondation Suisse de Cardiologie
- Association cœur wallis
- Observatoire suisse de la santé (Obsan): infarctus du myocarde