L’association vaccin-maladie
Premièrement vient la question des effets secondaires ainsi que de l’association vaccin-maladie. Par définition, une personne vaccinée est en parfaite santé, le vaccin ne doit donc, en aucun cas, avoir un effet délétère durable. On parle notamment de la relation entre la vaccination contre la rougeole et l’autisme, l’hépatite B et la sclérose en plaques ou encore le papillomavirus en lien avec les suicides. Cependant, les données récoltées par l’épidémiologie ont permis de démontrer que la corrélation entre ces phénomènes n’est que temporelle, et non pas causale.
Par exemple, l’autisme se manifeste autour des 2 ans, période à laquelle le vaccin contre la rougeole est généralement administré. L’autisme n’est pas plus fréquent chez les enfants vaccinés que chez ceux qui ne le sont pas ; d’ailleurs, la maladie serait décelable bien avant.
Le faible risque perçu
Un autre aspect considérable est « l’oubli ». En effet, si le risque perçu de l’infection devenue rare peut être faible – tel est le cas pour la poliomyélite – c’est aussi grâce à la vaccination. Les conséquences d’une telle infection sont souvent méconnues dans l’actualité. Une baisse du taux de vaccination augmenterait le risque d’un retour d’infection.
La désinformation
Enfin, l’un des grands défis auquel doit faire face la santé publique est la prolifération d’informations pas toujours fiables, ou devrait-on dire « la désinformation ». Notamment sur internet, où la masse d’informations est importante. Qu’elle soit correcte ou fausse, l’information retenue comme étant vraie est couramment associée à ce qui est dit le plus souvent. L’enjeu est donc d’augmenter l’information scientifique afin de contrer les indications erronées qui sont encore trop courantes.
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Un acte individuel ou solidaire
La vaccination est à la fois un acte individuel et une question de santé publique. Bien que certains vaccins permettent de se protéger soi-même, pour d’autres, le concept de collectivité est de mise. Dans le premier cas, le choix est simple : l’individu (ou le parent) décide s’il souhaite être vacciné ou non. Pour d’autres maladies, la dimension est politique. Le cas notamment de la rougeole ou de la poliomyélite dont l’Organisation mondiale de la Santé souhaite éradiquer l’infection en immunisant toute la population. Ainsi, le virus, ne trouvant pas de victime, disparaitra…
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